Parfois il faut retenir son souffle jusqu'au coin de notre chez nous, volets fermés, et alors je ne me souviens plus de ce qui me faisait devenir fou d'attendre de te dire à l'oreille, je ne suis pas celui qui déambule le jour dans les rues passantes, mon pote.
Cette fois c'est sûr je ne pourrais jamais aimer et sourire à la fois. Huit jours que je parle de moins en moins et que j'attends de dire oui et d'attendre que tu te lèves après l'heure du déjeuner, de ne rien dire et d'attendre que tu te sortes du canal, que tes mauvaises vapeurs de la veille s'en aillent, que tu me penses. Je sais notre épilogue. Tu seras sur le seuil je te demanderai de rester plus longtemps, de venir plus souvent, et tu t'en iras. J'aurais des sursauts à chaque rencontre avec tes accents qui je me retourne et ce ne sont pas les tiens, j'aurai l'air bête à construire un empire de mais et de si nous avions été les mêmes cons, plutôt que nous. Plus tard je t'envierai, avoir toujours de quoi être ailleurs, c'est valoir le coup.
Constatant qu'il n'y a pas de mieux hors des cœurs, à m'en souvenir lorsque bientôt dupe j'attendrai mon gangster. Il y aura beaucoup de moi et donc de vous, de n'importe quand il y a des morceaux que je possède de chacun, sans qui demain je ne jouerai pas au semblant d'un jour, semblant toujours. Jusqu'à en être sincèrement cabossé. De la poésie à la poésie, je te dois maintenant d'être poétiquement délinquant.
L'idée, c'est d'en venir aux mots, de me retourner sur, après avoir levé mon verre à. Sur, bien sûr, les couronnes de pâquerettes. L'herbe, la pelouse j'entends, tout à retenir de mes éclats. Entendez ce qui n'est pas hoquet ni suffocation. Après donc, je lève mon verre, je dis tu l'as bien mérité. Je pars mi juillet, j'oublie fin septembre. Début octobre, je deviens.
Bien sûr c'est un peu du cinéma, assez loin de tout pour ne croire qu'au décor, mais je n'en reste plus sur ma faim, c'est navrant. Il y a des états qu'il ne me faut pas simuler mais provoquer dans la minute, à une passante, pour me garder ce semblant de poésie. De quoi m'entretenir avec les mots encore et un peu plus longtemps.
J'interprète, de toute une prévision cardiaque, le détestable sans doute. A toujours confondre le vrai de ce qui me met à d'autres horizons d'une mauvaise perspective, du doute à rallonges, des souvenirs mineurs contre d'autres figurations, ce que je me figure vain ou autrement, autrement réalisable, ce qui ne se réalise pas pour tant de jeux, eh puis, Rideau.
Je ne sais plus avant ou après à me perdre autant que de me figurer l'imaginaire possible ou condamné dès sa conception. Chimère dans chacune de mes dimensions à fabriquer juste ou justement ma perte à investir mes nuits à dépiter ce que j'en sais de sa définition je plaide ou prône le vagabondage des ces morceaux-là d'avant d'après ou d'onc à force d'ignorance, de mauvaises écritures.