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Creux dits

8 août 2010

Parfois il faut retenir son souffle jusqu'au coin

Parfois il faut retenir son souffle jusqu'au coin de notre chez nous, volets fermés, et alors je ne me souviens plus de ce qui me faisait devenir fou d'attendre de te dire à l'oreille, je ne suis pas celui qui déambule le jour dans les rues passantes, mon pote.

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4 juillet 2010

Cette fois c'est sûr je ne pourrais jamais aimer

Cette fois c'est sûr je ne pourrais jamais aimer et sourire à la fois. Huit jours que je parle de moins en moins et que j'attends de dire oui et d'attendre que tu te lèves après l'heure du déjeuner, de ne rien dire et d'attendre que tu te sortes du canal, que tes mauvaises vapeurs de la veille s'en aillent, que tu me penses. Je sais notre épilogue. Tu seras sur le seuil je te demanderai de rester plus longtemps, de venir plus souvent, et tu t'en iras. J'aurais des sursauts à chaque rencontre avec tes accents qui  je me retourne et ce ne sont pas les tiens, j'aurai l'air bête à construire un empire de mais et de si nous avions été les mêmes cons, plutôt que nous.
Plus tard je t'envierai, avoir toujours de quoi être ailleurs, c'est valoir le coup.

1 juillet 2010

Constatant qu'il n'y a pas de mieux hors des

Constatant qu'il n'y a pas de mieux hors des cœurs, à m'en souvenir lorsque bientôt dupe j'attendrai mon gangster. Il y aura beaucoup de moi et donc de vous, de n'importe quand il y a des morceaux que je possède de chacun, sans qui demain je ne jouerai pas au semblant d'un jour, semblant toujours. Jusqu'à en être sincèrement cabossé.
De la poésie à la poésie, je te dois maintenant d'être poétiquement délinquant.

22 juin 2010

L'idée, c'est d'en venir aux mots, de me

L'idée, c'est d'en venir aux mots, de me retourner sur, après avoir levé mon verre à. Sur, bien sûr, les couronnes de pâquerettes. L'herbe, la pelouse j'entends, tout à retenir de mes éclats. Entendez ce qui n'est pas hoquet ni suffocation. Après donc, je lève mon verre, je dis tu l'as bien mérité. Je pars mi juillet, j'oublie fin septembre. Début octobre, je deviens.

16 juin 2010

Bien sûr c'est un peu du cinéma, assez loin de

Bien sûr c'est un peu du cinéma, assez loin de tout pour ne croire qu'au décor, mais je n'en reste plus sur ma faim, c'est navrant.
Il y a des états qu'il ne me faut pas simuler mais provoquer dans la minute, à une passante, pour me garder ce semblant de poésie. De quoi m'entretenir avec les mots encore et un peu plus longtemps.

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2 juin 2010

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Instants concentrés et silences,
Jeu de pieds du lendemain, mine de rien, à autre chose comme avant la nuit,

Parfois il en faut de trop de longueurs dans les cœurs, des fuites de peur,
C’est sans vraiment applaudir les rimes, c’en est même désolant,

Le mieux serait qu’il sourît de manquer à ceux qui partent,

D’atypiques références, les mois qui persistent, les amants qui pestent sur le passé des autres,

La même fin, pas vraiment raisonnable ni satisfaisante,

Compréhensible de se croire plus fort conscient plutôt qu’aimant,

Je pense, l’avion c’est pour les ruptures de vies, c’est bête mais on pèse les bagages alors non, pas de place pour les vieilles vies,

Je parle pour les autres, nous, avides du dispensable, de plus que les arts, des émotions en difficulté sinon de notre nombril.

2 juin 2010

J'interprète, de toute une prévision cardiaque,

J'interprète, de toute une prévision cardiaque, le détestable sans doute. A toujours confondre le vrai de ce qui me met à d'autres horizons d'une mauvaise perspective, du doute à rallonges, des souvenirs mineurs contre d'autres figurations, ce que je me figure vain ou autrement, autrement réalisable, ce qui ne se réalise pas pour tant de jeux, eh puis, Rideau.

1 juin 2010

Je ne sais plus avant ou après à me perdre autant

Je ne sais plus avant ou après à me perdre autant que de me figurer l'imaginaire possible ou condamné dès sa conception. Chimère dans chacune de mes dimensions à fabriquer juste ou justement ma perte à investir mes nuits à dépiter ce que j'en sais de sa définition je plaide ou prône le vagabondage des ces morceaux-là d'avant d'après ou d'onc à force d'ignorance, de mauvaises écritures.

1 juin 2010

Juin et tu ne.

Juin et tu ne.

31 mai 2010

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Deux vies plutôt qu'une aujourd'hui sont à blâmer.

Deux destins ou une paire d'un, je me retourne encore, sur une ou deux fois rien.

Un hoquet virgule cinq se figurerait humble ou certain.

Avant même d'en être à la nausée de ces quatre rimes à vomir.

 

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